Lors de la prochaine rentrée professionnelle, session septembre 2019, « Quelques 382.000 places pédagogiques seront disponibles, lors de la prochaine rentrée professionnelle, dont 2.000 places concernent l’enseignement professionnel», a indiqué dimanche 28 juillet 2019, une source au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Par ailleurs, la même source a précisé que la demande croissante de formation pour bacheliers sera assurée principalement par le développement du partenariat avec le secteur économique et la poursuite de la création de pôles d’excellence avec des entreprises publiques et privées, leaders dans leur domaine d’activité.
S’agissant de la répartition par branche professionnelle prioritaire, l’orateur a confirmé que 68% de l’offre totale de spécialisations étaient enregistrés dans des branches professionnelles. Viennent ensuite le secteur industriel (19%), le secteur de l’hôtellerie, du tourisme et de l’artisanat de (16,4%) les secteurs de la construction et des travaux publics avec (13%) et enfin le secteur agro-alimentaire avec 10%.
➜ Pour rappel,
les inscriptions pour la session septembre 2019 ont été ouvertes le 15 juillet dernier et se poursuivront jusqu’au 21 septembre 2019 sur le site web »www.mfep.gov.dz » et au niveau de tous les établissements de formation professionnelle.
➜ Important
Les journées de sélection et d’orientation auront lieu les 22, 23 et 24 septembre, alors que la proclamation des résultats interviendra le 26 du même mois, précise le communiqué. La rentrée officielle de la formation et de l’enseignement professionnels a été fixée, quant à elle, au 29 septembre 2019.
Il faut dire que d’année en année, le nombre d’inscrits et de diplômés dans la formation professionnelle augmente d’une manière conséquente, ce qui indique que de plus en plus de jeunes s’intéressent aux métiers que propose le secteur. Preuve en est, le nombre des diplômés de la session de février 2019, qui a vu, à elle seule, la sortie de 158.000 diplômés dans 23 branches et 344 spécialités sur un total de 495 spécialités composant la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités de la formation.
Le bac professionnel remis à jour
Les pouvoirs publics décident de relancer le bac professionnel, qui va être assuré par le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. En effet, le Conseil interministériel, tenu jeudi 25 juillet 2019, sous la présidence du Premier ministre estime qu’il faut « adapter » notre système de formation aux « normes internationales ». Pour ce faire, Noureddine Bedoui a appelé à l’adoption d’une « nouvelle » approche concernant l’opération de formation en relançant le baccalauréat professionnel.
Une commission intersectorielle composée de membres des secteurs de la formation professionnelle, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur a été ainsi chargée de réfléchir sur les mécanismes devant concrétiser, graduellement, cette proposition.
➜ Rappel
Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a déjà mis en place, depuis 2017, le brevet de l’enseignement professionnel, (BEP), qui a été annoncé comme étant l’équivalent du bac professionnel.
Le brevet de l’enseignement professionnel, a expliqué ce département, est destiné aux jeunes qui réussissent leur passage de la quatrième année moyenne vers le lycée et il a exactement les mêmes avantages que le bac et permet à son détenteur de poursuivre des études supérieures. La seule différence, c’est que ces études supérieures vont se dérouler au sein des établissements de l’enseignement professionnel et non au sein des universités.
La première promotion de l’enseignement professionnel va, d’ailleurs, sortir l’année prochaine, soit après un cursus de trois ans. Le candidat peut ensuite poursuivre deux ans d’études pour obtenir le brevet de l’enseignement professionnel supérieur. Ce qui équivaut à un bac plus 2. En effet, « ce qui a été fait jusqu’à présent c’est la mise en place d’une équivalence du bac professionnel en attendant la mise en place effective du baccalauréat professionnel », précise une source au ministère.
Le « texting« , et plus généralement, le fait d’adopter un langage abrégé, n’a sans doute pas aidé la grammaire dans son ensemble. Une étude tend d’ailleurs à le prouver.
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