Éducation & Savoir

Occuper les enfants sur la route des vacances, c’est la galère

week-end chargé
L’école est fini, la semaine de boulot est terminée, les valises sont bouclées, le long trajet en voiture démarre et tout vire au cauchemar, pour les parents comme pour les enfants, des disputes familiales qui pourraient ternir ce début de vacances.

20 minutes.fr vous propose quelques astuces pour éviter tous ces tracas. Avant de vous prélasser sur la plage ou de vous détendre en famille à la campagne ou à la montagne, ce sont de longues heures de route qui vous attendent, étant donné que ce week-end s’annonce le plus chargé et le plus chaud de la saison estivale. Une perspective peu réjouissante qui vire carrément au cauchemar pour les parents de jeunes enfants, difficiles à distraire en voiture.

Que les choses soient claires, il n’existe pas de solution miracle pour rendre votre trajet totalement serein et agréable. Mais plusieurs astuces peuvent toutefois vous éviter la crise de nerfs au volant. Et vous ôter cette atroce culpabilité d’avoir songé, ne serait qu’un quart de seconde, à abandonner vos charmantes têtes blondes sur une aire d’autoroute. Des parents et médecin ont accepté de confier à 20minutes.fr leurs petites ruses.

Le petit écran, ami préféré des parents

C’est devenu l’objet indispensable des vacances, au même titre que le bob ou la crème solaire. Le petit écran s’est progressivement fait sa place dans les voitures, y comprit chez les parents les plus hostiles à la télé. « On a un lecteur DVD portable et on compte prendre aussi l’ordinateur pour que nos deux filles puissent regarder des dessins animés dans la voiture, raconte Baptiste, père de deux filles de 2 et 7 ans. Cela les occupe au moins le temps du DVD », ajoute ce Nantais, qui a étalé sur trois jours son trajet de 10 h en voiture pour gagner le Sud de la France. Pour Stéfania aussi, la tablette est devenue synonyme de tranquillité. « On la prend pour tous les trajets un peu longs, sinon c’est l’enfer, indique cette mère de trois enfants de 3 mois, 5 et 7 ans. Le calme ne dure pas longtemps, mais avec les pauses pipi ou déjeuner, le trajet passe plus vite pour eux et pour nous ».

Chacun son jeu

Mais dans la famille, il y a aussi le père et la mère franchement opposés au petit écran. Alors comme leurs parents le faisaient avec eux, ils rivalisent d’imagination pour trouver de petits jeux qui occuperont leurs enfants. « On demande à notre fils de penser à un objet et de nous le faire deviner. Il aime aussi le jeu du ni oui-ni non, un question-réponse pour lequel il est interdit de répondre par l’affirmative ou la négative », explique Stéphanie, mère de deux bambins de 2 et 6 ans. Baptiste et sa femme, eux, profitent aussi des trajets pour apprendre les plaques d’immatriculation à leur fille de 7 ans. « Ou on lance un concours sur la couleur des voitures. Le premier qui voit un véhicule rouge a gagné. En général, ça l’amuse un moment », explique-t-il. La fille de Matthieu, âgée de 5 ans et demi, a un faible pour les devinettes. « On lui demande de penser à un objet. A nous ensuite de deviner de quoi il s’agit, confie ce Lyonnais qui cherche encore l’astuce idéale pour son garçon de 2 ans, réfractaire à la sieste en voiture et véritable pipelette. Quand on a tout essayé, que les pauses fréquentes ne suffisent pas à les calmer, on mise tout sur les chansons d’Henry Dès !».

L’homéopathie, arme anti-vomi

Tous les enfants ne se transforment pas en monstres une fois harnachés dans leur siège-auto. Il y en a aussi qui dorment dès le premier virage franchi (très rare) ou qui restent calmes pendant tout le voyage (on en a jamais rencontrés, mais il paraît que ça existe…). Et puis, il y a ceux qui rendent leurs tripes tous les 50 kms, déversent leur bile sur nos sièges-auto. Pour ceux-là, « il n’y a pas de remède miracle », note le docteur Didier Tantot, généraliste à Lyon. En général, je conseille aux parents de leur donner de l’homéopathie. Le mal des transports s’explique par un peu d’émotivité, de stress. C’est lié à l’hyperexcitabilité de l’oreille interne (perte d’équilibre) et à la vue ». Il est donc indispensable d’apaiser son enfant avec des jeux calmes, de le distraire pour qu’on ne focalise pas sur le vomi qui guette. Ou encore de lui demander de regarder loin devant lui.

Les astuces de la dernière chance

Parfois, malgré de multiples tentatives pour occuper votre enfant, rien ne fonctionne. La sieste est terminée, le DVD a déjà trop tourné en boucle. Les petits commencent à geindre ou à crier. Démunis, les parents jouent alors leur dernière carte, parfois peu recommandable. La petite adore manger, alors certaines fois, oui, on la gave de chips », reconnait Baptiste. « Pour nous, la dernière arme, ce sont les bonbons, auxquels habituellement ils n’ont pas trop droit. Alors quand on les sort, ça les calme tout de suite. Ou on met la musique à fond et on danse tous, ce qui je le reconnais, n’est pas très prudent sur la route. Mais ça dure deux minutes et ça permet à toute la famille de décompresser », ajoute Stéfania.

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